Description
«Quant au plus merveilleux de ce que Samer Mannaa a présenté, c’est son écriture ironique avec laquelle il a dépeint les expériences les plus amères dans les camps et leurs ruelles, dans un style tragicomique. Avec le temps, le lecteur pourrait oublier certaines de ces histoires, mais les significations et les scènes resteront en mémoire, et perdurera l’amertume des souvenirs. Com- ment peut-on oublier la scène des parapluies des réfugiés, sur mesures des ruelles de leurs camps ! Ou bien la scène du sac-à-main de «Hadja» Oum Tawfik, qu’elle choisit et porte, avec soin, le jour de réception de la pension mensuelle, au camp de Mar Elias, gardant son portefeuille brodé du drapeau de Palestine pour les manifestations nationales ! Ou bien la scène de Nidhal, la fillette de sept ans, du camp de Chatila, disant avec innocence, lorsqu’on lui demande pour- quoi le soleil et la lune sont absents de ses dessins : «Je regarde en haut par la petite chambre, cherchant toujours le ciel, le soleil et la lune…sans les trouver» !
Merci. Tes histoires, malgré tout ce qu’elles renferment comme amertume de la réalité quo- tidienne, tout au long de dizaines d’années, incitent à l’espérance et frayent, avec assurance,
Dr. Bayane Nouihedh Al Hout
